C'est en faisant un petit tour dans les billets des petits carnetiers du Devoir que j'ai vu ce début de texte qui me donne des boutons à chaque fois que je le vois...

Aujourd'hui, je vais vous parler des jeux vidéos... (extrait de L'industrie du jeu vidéo)...

Ce n'est pas du tout contre ce billet en particulier que j'en ai, parce les Petits Carnetiers sont en plein apprentissage.

C'est plutôt cette manie, cette structurite qui nous pousse à tout mettre dans des boîtes. C'est ce qui fait probablement qu'on montre à l'école aux enfants à débuter des textes écrits comme s'ils étaient devant une classe et qu'ils parlaient oralement. Après tout, ça aurait été étrange que je commence mon billet par "Bonjour, aujourd'hui, je vais vous parler de la manie que l'on transmets à l'école de commencer les textes par "Bonjour, aujourd'hui, je vais vous parler de..."" .

On a probablement fini par enseigner cela parce qu'on voulait montrer un plan de texte, on voulait toujours faire commencer les élèves par une introduction j'imagine. Donc, on a dû dire "une introduction, ça commence par "Bonjour, aujourd'hui, ..."".

Je pense que c'est ça que l'on veut faire en parlant de situations complexes et signifiantes. Dans la réalité, personne ne débute ses textes de cette façon (même pas ses présentations orales). Je ne vois pas pourquoi on le ferait avec des élèves, peu importe leur âge.

Enfin, c'est de la pensée à l'état brute, je n'ai pas tellement raffiné mon opinion. C'est aussi ça la beauté des carnets web.